Les constitutions de 1791 et 1795 n'ont jamais été démocratiques (étymologie : démos = peuple ;cratie = qui décide) ; elles ont mises en place seulement des suffrages censitaires masculins.
En 1791, le suffrage étant censitaire à deux degrés et en 1795, la constitution définissant un électeur comme un homme de plus de 30 ans et résidant depuis au moins dix ans sur le territoire national, une large partie de la population française (les femmes, les jeunes...) est donc encore exclue du vote.
Seule la constitution de l'an I (1793) établit le suffrage universel masculin... mais celle-ci ne aura jamais été appliquée.