Georges Villiers en août 1942 (maire de Lyon de juin 1941 à décembre 1942) raconte être dans un ascenseur avec Pétain, seul lorsque ce dernier lui prend le bras et lui dit << Qui suis-je ? Où suis-je ? Qu'est-ce que je fais içi ? >>
Mais, de nombreux témoins le contredisent :
- Jean Chauvel, au ministère des affaires étrangères jusqu'en 1942, qui a gardé de l'estime pour le maréchal : << Jamais, jamais, je ne l'ai vu en état d'absence >>.
- Amiral Auphan << invoquer la sénilité de Pétain, c'est passer à côté de la vérité >>.
- Monseigneur Calvet, de l'institut catholique en mai 1943, juge Pétain comme un homme "alerte, souple, aux réactions rapides, je n'ai surpris en lui pas le moindre fléchissement" >>.
- Le ministre suisse Stucki : << la plupart du temps, il était d'une lucidité et d'une fraîcheur étonnante >> sans oublier Maurras qui dit en 1941 << c'est une divine surprise que de voir un homme de cet âge avec une pareille lucidité >>.